Le premier magazine de foot en France ! Le premier magazine de sport ouvert à la culture, la politique et la société. Le seul magazine de foot impertinent et critique. Investigations poussées, enquêtes inédites, reportages sans concession. So Foot raconte le monde par le prisme du football. Des rubriques inédites des rendez-vous incontournables pour nos lecteurs : Jour après jour, Cahier International, Culture Foot, Légende, A la culotte... La seule alternative crédible aux traitements télé et web du foot. Un regard à 360° sur le foot qui prend de la distance et qui privilégie l’analyse et la prospective aux commentaires d’après-match.
édito
So Foot
“Attends… Je crois que je viens de gagner 2000 et quelques!” • Data, feeling et patience: voilà pour la formule magique de Jad, aka HamzoLamzo. Et ça paye, visiblement: avec un pari à 2,50 euros et une cote a 900, ce fidèle du Parc des Princes s’est mis 2250 euros dans la poche. De quoi aborder l’été sereinement.
Les numéros 7 de Manchester United
Les 20 dates de Becks
David Beckham était-il un grand joueur?
Hall of haine • Trop beau, trop riche, trop célèbre, trop parfait. Toute sa carrière, Beckham en a pris plein la gueule. La preuve.
Becks in news • Paparazzis au cul, fausses rumeurs, infos sans intérêt: en se maquant très tôt avec “Posh Spice”, Beckham est devenu l’une des cibles principales des tabloïds du royaume. Florilège des indiscrétions les plus croustillantes.
Manchester United 1997 • Déjà à ses débuts, on ne voit que lui sur la photo. David Beckham est jeune, David Beckham est beau. Et David Beckham joue surtout pour une équipe incontournable des années 90. Ce Manchester United roule sur l’Angleterre et le fera bientôt sur l’Europe. Avec du jeu en une touche et un contre-pressing? Non. Avec un maillot de légende et un type qui parle de sardines et de mouettes? Absolument. Voici la cuvée 1996-1997 de MU, la dernière de Canto, avec un Spice Boy qui porte à l’époque le numéro 10.
LE SPICE BOY
PICADILLY CIRCUS • Si la filiation avait été respectée de bout en bout, David Beckham aurait porté les couleurs d’Arsenal. Mais voilà, son père Ted, bien que londonien pur jus, décida de l’amener à Old Trafford. Comme lui, ils étaient des centaines de Cockney Reds à snober les clubs de la capitale pour faire le périple vers le nord-ouest. Retour sur l’âge d’or d’un supportérisme populaire, authentique et parfois violent, désormais balayé par la privatisation des chemins de fer britanniques.
L’autre CLUB • En posant ses valises à Manchester au début des années 90, le jeune David Beckham découvre une ville rebelle où les groupes du club mythique de L’Haçienda sont rois. Puis Manchester s’est peu à peu gentrifiée, United s’est mis à gagner, et le “cool” s’est déplacé des entrepôts désaffectés à Old Trafford.
28 JOURS PLUS STAR • Avant de muter en Spice Boy, d’emmagasiner les pounds et d’enchaîner les innovations capillaires, David Beckham a été ce genre d’aspirant pro un peu frêle dont on pouvait douter légitimement de l’éclosion au plus haut niveau. À 19 ans, alors que ses camarades de la Class of 92 grattent des minutes voire s’imposent en équipe première, lui est envoyé par Manchester United en quatrième division pour un prêt express d’un mois, à Preston North End. Retour sur les quatre semaines qui ont transformé l’adolescent en homme.
Le Lob • Le 17 août 1996, Manchester United lance sa saison au Selhurst Park face au Wimbledon FC. À la 90e minute, les Red Devils mènent déjà 2-0 quand le Becks, numéro 10 dans le dos, triple la mise d’un lob de 54 mètres. “C’est le but qui le révéla réellement aux yeux du monde”, dira Alex Ferguson. Alors, véritable éclair de génie ou mauvais placement du...